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Entreprises: les "nouveaux" défis
L'IE dans l'entreprise: un nouveau contrat
--> Quelle contributivité pour le salarié ?

La veille et l’intelligence économique, sont par définition des domaines de prédilection pour l’exercice des compétences collectives et peuvent sans doute dynamiser le débat sur la gestion des compétences. Cela fait en gros 10 ans que l’on attend que la GPEC décolle…

Pendant ce temps les entretiens d’évaluation alibis continuent. Pas partout bien sûr...

Il y a une sorte de nouveau contrat à nouer dans la prise en charge des activités liées à cette démarche de veille :

  • pour l’entreprise vers le salarié : je vous met en position d’agir (bonne nouvelle non ?), et je vous confie le mandat d’observer, de mettre en lien, d’interpréter et de questionner l’organisation par vos remontées d’informations
  • pour le salarié vers l’entreprise : je vous prouve que j’ai une définition large de la notion de professionnalisme dans mes activités. Je mesure l’importance des compétences transverses et du processus de communication. Je suis à l’écoute de l’environnement externe.

En tant qu’activités liées au traitement et à la mise en sens de l’information, ces démarches transcendent les limites habituelles des référentiels et profils de postes souvent bien étriquées au regard des menaces qui planent sur l’entreprise, et des angles morts qui perdurent.
Et pourtant que de résistances existent, pour des activités qui ne sont pas nouvelles, mais la plupart du temps mal approchées.

Aujourd’hui, les questions valent souvent autant que les réponses, et toute question juste apporte son lot de retombées positives et parfois décisives. Celui qui peut éveiller une équipe a autant de pouvoir que l’expert métier ou le manager. On connaît depuis longtemps l’art du raisonnement, mais il y a assurément un art du questionnement, une habilité à demander…

Cette posture repose sur deux piliers :

  • une attitude sceptique : que sais-je ? que puis-je choisir d’ignorer
  • une attitude d’empathie : je reconnais le point de vue de l’autre, et j’accepte du même coup cette complexité qui me donnera de nouveaux leviers pour agir.

Alors interrogeons les personnes, les évènements, et nous-même. Envisageons l’improbable, juste par jeu et tentons d’en percevoir les zones consistantes, les « points durs ».

Restons attentifs aux réactions provoqués par nos récits en interne, chez les clients ou les concurrents, car là où il y a un espace de jeu possible, là ou un sourire émerge, se cache souvent une vérité profonde.

Ecrit par BienJoueb, le Mercredi 22 Décembre 2004, 18:06 dans la rubrique "Intelligence Economique".